J’ai toujours du mal à m’habituer à l’hiver. Le froid. Les vêtements qu’on empile. La neige qui rend plus difficile l’accès à certains lieux. Les jours qui raccourcissent. La fatigue. J’hiberne toujours un peu à cette période. Le temps pour moi de faire mon deuil de l’été.

J’oscille entre un sentiment de culpabilité de ne pas profiter au maximum de ces paysages hivernaux, et le besoin de laisser à mon corps un peu de repos.

Mon rythme d’exploration est bien moins soutenu que pendant la période estivale pendant laquelle j’accumule les weekends road trips, randonnées et aventures en tout genre, mais ce n’est pas pour autant que ne sors plus du tout de chez moi les weekends. Et j’en profite aussi, pour me balader dans les massifs montagneux au pied de chez moi. Ceux que je délaisse un peu l’été pour aller un peu plus loin. Je découvre et redécouvre. A deux pas de chez moi. 

A quelques heures de voiture de chez moi, il existe des lieux tellement facile d’accès et pourtant si dépaysants. C’est le cas de ces lacs, que j’ai découvert pour la première fois en hiver sous une couche de neige si épaisse qu’il était difficile de les deviner. Depuis, je prends plaisir à les découvrir à différentes saisons.