Début aout, me voila de retour dans les Baronnies provençales, au pied du Mont Ventoux avec comme objectif d’exploration : les gorges du Toulourenc.
La rand’eau qui consiste à remonter la rivière jusque dans les gorges du Toulourenc, est un de mes coups de coeur de l’été. Je suis partie du parking du hameau de Veau sur la commune de Molans-sur-Ouvèze.
Au début, la rivière est assez banale. On marche dans les galets, les pieds dans l’eau jusqu’aux chevilles, mais très vite on commence à rentrer dans les gorges et la végétation des berges laisse place aux falaises, de plus en plus hautes. La rivière serpente entre la roche. A chaque virage, un nouveau décors apparait. D’abord, l’eau coule en rapides entre les rochers, parfois elle semble ralentir pour faire une pause dans des trous d’eau plus ou moins profonds. Si on continue d’avancer, les parois des falaises se resserrent autour du lit de la rivière pour créer un spectaculaire canyon sur plusieurs centaines de mètres. Lorsque les passages se font plus étroits, l’eau monte jusqu’à la taille (prévoir un sac étanche!). Imaginez aussi les jeux de lumière sur la roche, la mosaïque de couleurs des parois sculptées par l’eau translucide. Cette eau magique, d’une couleur tantôt turquoise, tantôt d’un bleu plus profond. Viennent ensuite les rapides. Le calme laisse place à un brouhaha plus impressionnant. La rivière se déchaine avec plus de puissance entre de gros rochers qu’il faut escalader pour continuer d’avancer. A bout d’une centaine de mètres, c’est comme si le temps ralentissait encore une fois et la rivière redevient calme et s’écoule plus tranquillement entre les galets. J’ai fais demi-tout à ce moment là. Mais il est possible de continuer à remonter le courant pour rattraper le GR qui vous permettra dans retourner au parking par la terre ferme.
J’ai aussi profité de ces quelques jours pour aller me perdre au milieu des champs aux couleurs chaudes, du paysage aride et des oliviers (et aussi un peu de la piscine du camping! 😉 )
Mais encore une fois, j’étais à la à la porte des Baronnies. Et j’ai toujours ce sentiment de ne pas m’être totalement imprégné de l’essence de ce territoire. Je reviendrai l’année prochaine, m’enfoncer plus en profondeur dans ces paysages.
TEMPS D’ACCES
DEPUIS GRENOBLE
JOURS